Brundle à propos de la gestion de la course : "Mettez-vous à leur place".

Les organisateurs de la course et la FIA ont été critiqués à la suite du Grand Prix d'Australie. La course a été marquée par trois drapeaux rouges - le plus grand nombre jamais vu dans une course de Formule 1 - et une confusion générale sur la façon dont la course devait se terminer. Bien que la FIA et le directeur de course Niels Wittich aient été les principaux responsables de cette situation, Brundle estime que ce n'est pas une évaluation juste de la situation.

Je suis absolument certain que personne ne s'est dit "hé, rendons cette course un peu plus amusante"", a déclaré Brundle. "Vous devez vous mettre à la place des personnes responsables. Il est facile pour nous de rester sur la touche en se disant 'j'aurais dû faire ceci, j'aurais dû faire cela'. Quand Alex Albon a fait une sortie de route, ils auraient peut-être pu simplement utiliser une voiture de sécurité, balayer les graviers et dégager la voiture. Un drapeau rouge semblait peut-être un peu inutile, mais vers la fin de la course, nous avions un pneu et une roue sur la piste et beaucoup de débris".

Des accidents évités de justesse dans le passé

Brundle souligne également qu'historiquement, les choses peuvent mal tourner dans ce domaine. "En 2009, Felipe Massa a failli mourir lorsqu'un morceau de la voiture de quelqu'un d'autre a traversé son cockpit. C'est aussi un circuit de rue, avec de nombreux fans de chaque côté de la piste, ainsi que des commissaires de piste et des médecins. Donc, s'il y a des débris sur la piste, vous ne pouvez pas les faire voler dans les airs à quelques centaines de kilomètres à l'heure".

Les commentaires de Brundle ne sont pas injustifiés : un spectateur du Grand Prix a déjà été blessé par un débris volant de la voiture de Magnussen lorsque le Danois a chuté.